Le transit de la douleur commence lorsque le corps perçoit la douleur grâce aux nocicepteurs et réagit par la formation de prostaglandine venant se poser sur les terminaisons nerveuses pour les rendre plus sensibles amenant l’information au cerveau déclenchant les réactions spécifiques à la douleur et sa localisation.

  L’information de la douleur est créée par une impulsion électrique dans les neurones véhiculant l’information, de plus, grâce à l'expérience faite, on sait que les impulsions électriques permettent de faire réagir les muscles et de les faire contracter.
  On peut donc penser qu’il faudrait équiper la prothèse de nocicepteurs bioniques permettant d'enclencher le signal électrique dans les neurones, mais simplement pour la partie désagréable afin que la personne sache qu’elle est en danger.




  L’expérience “Brain-to-Brain Link Makes 'Mind Control' Possible” de LIVESCIENCE , qui relate une expérience ou deux personnes sont liés grâce à des électrodes liées au cerveau permettant à l’un de vaguement contrôlé l’autre par la pensée.
  On sait que les impulsions électriques peuvent permettre non seulement de transmettre une information d’un cerveau à un autre, mais également de faire réagir les muscles, car l'expérience réussissait à faire bouger un membre d’une personne A grâce à la pensée d’une personne B , l’emploi de chocs électriques permet donc un vaste champ d’actions, ici, celui qui nous intéresse est la douleur.



  Cet homme se nomme Alain BASTIEN, et depuis un accident de moto, il ne ressent plus la douleur, chose handicapante car il n’est plus en capacité de juger de ce qui est dangereux pour lui.



  Ici , on teste le réflexe de la personne à se protéger du froid en plongeant sa main dans un bac d’eau glaciale, le corps ne répond pas, Alain ne ressent pas le besoin de se protéger face à la douleur, un souci non négligeable.Voilà donc une raison de ressentir la douleur, mais avant de reproduire la douleur, il faut commencer par comprendre la base de son fonctionnement.



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  Lors d’une blessure, les nocicepteurs s’activent et envoient l’information a traiter au cerveau par la voie spinothalamique se trouvant dans la moelle épinière, où un enchaînement de neurones font le transit de l’information directement au cerveau , lui permettant de réagir en conséquence.

  Cependant le cerveau a ses faiblesses, il arrive qu’il réagisse de manière paradoxale lorsque un danger est trop grand, par exemple, lorsqu’une personne a trop froid, ou lors d’un cas d’hypothermie avancée , la gestion du corps pour garder une bonne irrigation du sang, amène l’individu à penser qu’il a trop chaud et à se déshabiller , accélérant son refroidissement.
  Ce qui montre que même le cerveau n’est pas parfait, et que forcément , une prothèse aura également toujours des défauts mais heureusement, les prothèses peuvent être améliorer.

  Ce TPE a donc pour but de démontrer l’utilité de conserver la douleur sur un membre qui pourrait en apparence s’y soustraire en plus de détailler les étapes et éléments à prendre en compte lors de la fabrication d’une prothèse bionique.
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