Capter les informations nerveuses et les traduire en mouvements (exemple d'un bras bionique)

   Le bras bionique est une prothèse mécanique commandée par le cerveau grâce à l'impulsion électrique émise par les nerfs et grâce à des capteurs situés à la surface de la peau ou bien sous cette dernière en fonction du modèle de la prothèse. Sa greffe permet d'éviter les rejets du corps.
   Des batteries, microprocesseurs et circuits de contrôle lui permettent de fonctionner.
   Une fois que les nerfs sont ré-acheminés vers un muscle du thorax, ils sont munis d'électrodes. Ainsi, l'ordinateur peut accéder à l'information neurologique.
   Afin d'assurer un aspect naturel, la prothèse est recouverte d'un gant de recouvrement esthétique.

   Au niveau des muscles innervés, les scientifiques mettent en place tout un mécanisme d'électrodes qui vont enregistrer les influx nerveux émis par le cerveau vers les terminaisons nerveuses du bras amputé.
   Puis intervient la puce qui permet d'analyser les signaux nerveux qui permettent au patient d'effectuer plusieurs mouvements à la fois et d'analyser les différents types d'informations envoyées par le cerveau telles que tourner le poignet, fermer la main...

   Au niveau de l'épaule, le bras bionique est muni d'une multitude de micro-capteurs et d'électrodes sous-cutanées qui captent les contractions musculaires résultant des influx nerveux.

   Afin de restaurer la mobilité du membre, le bras bionique doit comporter un appareil pouvant assimiler et décrypter le message nerveux, c'est pourquoi les prothèses bioniques sont complexes. En effet, chaque action exécutée par le corps humain est commandée par plusieurs neurones.

   Chaque neurone est composé d'un soma (partie centrale), d'un axone (prolongement long, mince et cylindrique du corps cellulaire) et de dendrites.

   L'influx nerveux est également analysé par la prothèse : le contrôle cognitif des membres artificiels pour des mouvements simples est réalisé par une interface cerveau-machine.
   Cette interface est composée d'une électrode de surface électromyographique, qui capte et transporte les signaux myoélectriques jusqu'à la prothèse.

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   Pour que le bras réponde au signal, l'amputé doit contracter son muscle ré innervé.
   La résolution des électrodes de surface présente des inconvénients. En effet, l'utilisateur doit accomplir des mouvements grossiers qui activent des actions préprogrammées.

   Les patients pouvant bénéficier d'un bras bionique retrouvent des gestes élémentaires du quotidien.
   Des capteurs situés dans la main permettent de calculer la puissance de préhension d'un objet grâce à des jauges de pression. Ainsi, un patient amputé peut saisir un verre sans le faire éclater.

   L'apprentissage de l'utilisation de la prothèse est compliqué, par exemple, en 2002, lors des tests entrepris sur 6 patients, un seul a réussi à contrôler sa prothèse par la pensée. En effet, la limite physique de ces prothèses est la maîtrise du bras bionique par la pensée.
   Ainsi, après l'opération, un an de rééducation est nécessaire durant laquelle le patient apprendra à passer des actions "ouvrir et fermer" aux actions "prendre et lâcher". Le bras bionique fera ensuite naturellement partie de son corps.

  Le bras bionique est une prothèse myoélectrique de haute technologie qui a été inventée par le Dr Todd Kuiken en 2002.
Le modèle Proto 2 possède une main de 22 moteurs par articulation et est capable de reproduire 27 mouvements.

Afin de reproduire la douleur ou un réflexe afin de retirer la prothèse d

Le premier homme à avoir pu bénéficier d'un bras bionique est l'américain Jesse Sullivan (en 2001), tandis que la première femme, également américaine, est Claudia Mitchell (en 2005)

  

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